Poème الشعر ( Septembre )
Poème
Un chêne qui saigne
Écrit Par : Jeannette ISHAK
Secrétaire de
l’Association ARTDRALA
Coprésidente du FESTIF
Coordinatrice de Français au SGEC au Caire
Au
milieu d’une forêt de chênes, se tient debout et fier
Un
chêne plein d’histoires et de lumières
Il
était digne de cette fierté
Il
était rayonnant par sa beauté
Il
surveillait toute la contrée
Un
triste jour, il a entendu un bruit qui
éclatait
Un
tremblement qui secouait la terre sous ses pieds
Une
fumée qui le suffoquait
Des
cris et des gémissements qui imploraient.
C’était
à côté du port qui jaillissait
Un
feu avalant tout ce qui y était
Des
verres qui, ici et là, s’envolaient
Blessant
tous ceux qui les croisaient
Les
traitres ont détruit ses frères aînés
Et
ont massacré ses citoyens sans pitié
Le
chêne, ne pouvant croire à ce qu’il voyait,
Pleurait
sans arrêt,
Regardant
le ciel et suppliait
Le Père de toute l’humanité :
‘’Sauvez
Seigneur mon pays meurtri qui se noyait
Qui
cherchait la justice et la sincérité
Qui
réclamait, en vain, l’appartenance et la loyauté.
Le
Chêne, malgré ses branches cassées,
Malgré
sa souffrance et ses larmes qui coulaient ;
Jurait
qu’il continuerait à vivre et qu’il resterait
Pour
toujours, le symbole de la Résistance et de la civilité.
Dédié au Liban et à tous mes amis libanais
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