Livres. ( Avril )

   Livres 

   Nadia Kamel raconte " Al Mawlouda " " La Née " .

   Préparé Par : Naguib Mahfouz Naguib.

"Al Mawloudah" " La Née " est le récit de la vie de Naila Kamel, écrit en arabe dialectal et basé sur des entretiens entre Nadia (l'auteure) et Naila (sa mère).
Sa mère était une immigrante italienne catholique, son père était juif égyptien fils d'immigrants turcs /ukrainiens.
Née en 1931, Marie/Naila raconte les événements qu’elle a vécus d’un point de vue strictement personnel.

"Le roman intitulé "Al Mawlouda" "La Née" est venu justement du fait que ma mère était appelée Naila Kamel al mawlouda Marie-Elie Rosental qui signifie : Naila Kamel la née Marie-Elie Rosental.
Cette idée que Marie-Elie Rosental est née d'une façon avec le bagage de sa famille et après elle a vécu sa propre vie. Elle a fait des choix graves et très intéressants. Des choix qu'elle même dans ce roman essaye de les contempler. Donc c'est une contemplation dans ce que l'être humain hérite et dans ce que l'être humain fourni ou laisse derrière lui. " Raconte  Nadia, la réalisatrice égyptienne et l'auteure de ce roman qui est sa première oeuvre littéraire.

Nadia est née au Caire et a vécu avec sa mère qu'elle a beaucoup aimée .
Elle parlait beaucoup d'elle avec ses amis et ses nouvelles connaissances.
" Une partie de mon introduction à moi même c'était de raconter ma mère et donc cette histoire est devenue encore plus essentielle dans ma vie. Avec le passage du temps elle est devenue existentielle pour me raconter. J'ai envie et besoin de raconter ce personnage et cette famille dans laquelle j'ai vécue." Explique l'auteure en ressentant la fierté .
Le projet du roman, dont sa mère lui a beaucoup aidée, a commencé en 2002. Sa mère est morte en 2012 et elle a continué toute seule.
Et enfin, le roman est sorti en 2018.
Seize ans du travail et entre autres elle a fait un film documentaire " Salata Baladi ".
Mais c'est un entretien interminable depuis son enfance.
C'est écrit dans le roman que c'était le début qui était un peu difficile, mais l'écriture percée a duré cinq ans. Elle a commencé l'écriture en 2013 et a fini en 2018.

L'idée de raconter Naila et de lui donner le mérite et l'opportunité d'exister en beauté pour tout le monde, était vivante à l'esprit de Nadia depuis longtemps.
Sa mère, également, en avait envie et elle est morte avec l'idée qu'elle aurait voulu voir le bouquin ou le roman. Mais elle est morte sachant que Nadia va faire le roman.
" L'écriture m'a encouragée et m'a permis de passer encore plus du temps avec elle de façon très profonde sans pleurnicher parce qu'il y a un beau travail à faire. Ce n'était pas une question d'être nostalgique ou de passer des heures à essayer de me rappeler d'elle. Ça n'a pas de ce genre d'émotions et de sentiments. Alors que là j'avais un travail très beau. Je me rappelais d'elle. J'essayais de la raconter. J'essayais de retrouver sa voix et de la faire raconter dans le roman et ça m'a permis bien sûr un deuil magnifique ." Affirme-t-elle.

Son rêve était de faire sortir ce roman et de le partager avec les gens en Égypte parce qu'elle pense que les égyptiens trouveront beaucoup de choses à déguster et à comprendre en lisant cette vie exceptionnelle. Ce personnage et cette famille exceptionnelle. C'est une passion exceptionnelle qu'elle a vécue avec l'écriture de ce roman.

Le film " Salata Baladi " est un épisode de l'histoire du roman.
Donc, c'est l'épisode du présent de sa famille, de sa mère, d'elle-même et de tout le monde dans cet entourage. Le présent de ces personnes qui était en déroulement.
Donc, elle a suivi et raconté le présent.
Après, dans le roman ça remonte. Ça continue dans le roman.
Maintenant les gens peuvent lire puis regarder le film. Regarder le film puis lire. C'est une continuation, ils se continuent. Ce n'est pas une présentation, ils ne se représentent pas. Le film parle des années 2000 et le roman parle de tout ce qui a adouci le film.